L’Hôpital Saint Camille s’engage pour la prévention du cancer de la vessie, avec le laboratoire MSD
Le 22 mai dernier, à l’occasion de mai jaune, une manifestation s’est tenue devant le nouveau bâtiment des consultations afin de sensibiliser les patients au cancer de la vessie.
L’objectif de cette journée était d’informer le grand public sur les facteurs de risque, la méthode de prévention, les types de prise en charge et la conduite à tenir en cas de symptômes.
Mai Jaune est le mois de sensibilisation au cancer de la vessie, un cancer peu connu du grand public, alors qu’il est le 5ème cancer le plus fréquent en France avec plus de 13 000 nouveaux cas par an.
Le cancer de la vessie est une tumeur qui se développe dans la paroi de la vessie. Il peut évoluer de manière silencieuse, ce qui rend sa détection parfois tardive. « Lorsqu’il est pris en charge précocement, les traitements sont souvent efficaces et permettent une bonne qualité de vie. »
- Qui peut être concerné ?
Ce cancer touche majoritairement les hommes de plus de 60 ans, mais aussi certaines femmes, chez qui le diagnostic est souvent plus tardif.
« Le tabac est le premier facteur de risque. Les expositions professionnelles à certains produits chimiques, comme les colorants utilisés dans la peinture ou la coiffure, les solvants utilisés dans les industries du textile, de l’imprimerie ou pour les travaux de goudronnage, peuvent aussi avoir un impact sur le développement de ce cancer ».
- Quels sont les symptômes ?
« Le principal signe, c’est la présence de sang dans les urines, même de façon isolée et sans douleur. » Les brûlures urinaires persistantes, les infections fréquentes, ou encore les envies pressantes d’uriner sont aussi des signes auxquels il faut faire attention même s’ils ne sont pas spécifiques au cancer de la vessie. « Il ne faut jamais négliger ces symptômes. »
- Que faire en cas de symptômes ?
«En cas de signes anormaux, il faut consulter un médecin qu’il soit généraliste ou spécialiste. Il proposera des examens adaptés (échographie, cytologie urinaire…) afin d’écarter les risques ou de poser un diagnostic rapidement. »
« Du sang dans les urines, ce n’est jamais banal, il faut oser en parler ! Plus le cancer est pris en charge tôt, plus les chances de guérison sont importantes.»